Inquinamento Italia : mission et objectif du site

Publié le : 02 avril 20217 mins de lecture

Inquinamento Italia est un site d’informations interdisciplinaires consacré à la pollution. Le site a vu le jour grâce à la collaboration d’experts de disciplines diverses.

Le site est structuré comme un livre virtuel, dont l’index se trouve dans la section de guides rapides, de telle sorte que chaque chapitre numérique, composé de divers articles permet au lecteur de se faire rapidement une idée claire sur le sujet traité dans ce chapitre.

Bien qu’il y ait une mise à jour apériodique des principaux sujets abordés. Inquinamento Italia, est ni un site d’actualités ni de consultation, il n’héberge même pas de commentaires sur les messages.

Inquinamento Italia : un site qui lutte contre la pollution en Italie

L’objectif de cette plateforme n’est ni plus ni moins qu’’informatif, c’est-à-dire que le but premier de ce site est de fournir un traitement organique et informatif du vaste, et très grave, sujet de la pollution. Il traite non seulement celle de l’air, mais aussi celle de l’eau, du sol, de l’électromagnétique, de la pollution acoustique, radioactive, lumineuse…

La nécessité d’un tel site découle du fait que la pollution est aujourd’hui l’une des principales causes de décès dans le monde et, principalement dans presque toutes les provinces d’Italie. Mais aussi du constat effroyable que dans notre pays, bien que ses vastes étendues soient absolument parmi les plus polluées de la planète, le problème n’est pas traité de manière adéquate pour plusieurs raisons, à commencer par l’ignorance sur le sujet.

La pollution en Italie : alerte rouge !

La pollution est l’une des principales urgences italiennes et l’une des plus sous-estimées. En effet, une grande partie de la pollution est étroitement liée à la question des déchets, dont l’élimination est l’une des trois plus grandes entreprises illégales, avec la drogue et l’immigration clandestine.

Il existe donc des lobbies très puissants qui défendent les intérêts de quelques-uns, qui gagnent de l’argent en polluant la peau de la population mourante.

Depuis des années, les limites légales de la pollution, contrairement à ce que croit l’homme de la rue, ont été fixées non pas pour défendre la santé des gens, mais pour servir les entreprises qui seraient autrement compromises.

Les exemples qui pourraient être cités en ce sens sont nombreux, sans parler d’une série de polluants « émergents », complètement négligés par la législation italienne et non mesurés par les organismes compétents, mais non moins dangereux pour la santé des personnes.

Mais les mensonges ont les jambes courtes, et les citoyens ont le droit (et le devoir) de savoir comment les choses se passent réellement.

Aujourd’hui, grâce à Internet, aux médias sociaux et à une série de comités spontanés qui poussent comme des champignons dans de nombreuses municipalités italiennes avec un nombre anormal de cancers et de maladies imputables à la pollution ou aux installations polluantes prévues en place, les gens se réveillent et vont de plus en plus sur le terrain pour revendiquer le droit à la santé pour eux-mêmes et leurs enfants.

Certaines sources de pollution connaissent une croissance numérique forte et injustifiée, parfois même en conséquence d’incitations de l’État. C’est le cas des grandes installations de biogaz et de biomasse, qui ont connu un véritable « boom » ces dernières années. Mais aussi grâce à des administrateurs locaux complices parfois de manière flagrante.

D’autres sources sont plus sournoises, comme l’épandage, qui utilise des boues issues des déchets urbains, et donc bourrée de cocktails de substances nocives.

L’une des raisons pour lesquelles la plupart des sources de pollution sont sournoises est que, en réalité, les effets sur la santé humaine se diluent dans le temps et l’espace.

Par exemple, une substance cancérigène peut mettre des années à passer du sol aux eaux souterraines d’où provient l’eau utilisée pour la cuisine et la boisson, le lien de cause à effet est donc moins évident. De plus, divers mécanismes font que les polluants se déplacent et s’accumulent au fil du temps d’une manière difficile à contrôler, même pour les spécialistes.

A l’heure actuelle, dans notre pays le niveau de garde a été atteint et largement dépassé. Ce constat s’exprime par un vaste ensemble de preuves épidémiologiques, écologiques et scientifiques qui se trouvent sous les yeux de ceux qui le connaissent et veulent le voir. Mais également par la preuve que désormais, dans de nombreux cas, le seul véritable rempart est constitué non pas par les lois ou par l’intervention des autorités chargées de les faire appliquer, mais par les comités locaux spontanés de l’environnement et par le travail de diffusion et de dénonciation des journalistes et des médias indépendants.

Parallèlement, les nouvelles technologies offrent aux citoyens une panoplie d’appareils et de systèmes peu couteux destinés à surveiller la dose de pollution à un niveau personnel. Mais aussi créer des cartes de pollution en collaboration à un niveau hyper-local, essayé d’atténuer les risques sanitaires dans l’immédiat, avec diverses mesures. Des remèdes à court terme en attendant des solutions à moyen ou long terme qui peuvent être obtenues par une prise de conscience générale et une pression constante et documentée sur les institutions locales et surtout nationales.

Inquinamento Italia, un site qui regroupe des experts et professionnels multidisciplinaires

Inquinamento Italia est comme a été déjà mentionné est un portail scientifique entièrement dédié à la diffusion et à la prévention de la pollution est un projet, évidemment, d’importance nationale, basé sur des travaux de recherche et l’exemple d’un grand groupe de spécialistes (médecins, physiciens, chimistes, biologistes, journalistes, etc.) qui se reconnaissent dans les paroles de Lorenzo Tomatis (1929-2007), médecin et scientifique, ancien directeur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) :

« Adopter le principe de précaution et le principe de responsabilité, c’est aussi accepter le devoir d’informer, de prévenir la dissimulation d’informations sur les risques éventuels, et d’éviter que l’espèce humaine ne soit considérée comme un groupe de cobayes sur lequel on peut expérimenter tout ce que le progrès technologique est capable d’inventer, en donnant la priorité à la qualité de la vie et à l’équité sociale, en plaçant le maintien de la santé au-dessus de l’intérêt économique ».

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